Réflexions sur les classes sociales marocaines


Bien que le Maroc soit chronologiquement au XXIe siècle, pourtant, en réalité, il est toujours, en quelque sorte, au Moyen Âge parce que certaines des pratiques d’aujourd’hui sont, hélas, tribales et patriarcales. Les individus ne sont pas reconnus pour leur valeur, leur mérite, leur connaissance, leur expérience, leur contribution, etc., mais pour leur identité tribale : à quelle grande et influente famille/tribu appartient un individu quelconque ?

En effet, lorsque vous rencontrez des gens pour la première fois, ils vous demanderont souvent qui vous êtes et si vous leur donnez seulement votre prénom, ils seront déçus et consternés parce que vous n’avez pas satisfait leur curiosité sur votre position sociale et tribale dans la cartographie sociale marocaine.

Il faut, toutefois, signaler que le concept de tribu s’est étendu aujourd’hui au panorama politique ou les partis politiques et les syndicats sont mus par un sentiment de tribalisme primaire dans les contextes de la défense mutuelle des intérêts politiques(1), l’encouragement de l’allégeance politique et la cultivation du culte de la personnalité pour la perpétuation à l’infini de leurs mandats au point de devenir des dinosaures dans un parc jurassique politique propre au Maroc(2).

Société traditionnelle

D’après les documents historiques, la société marocaine traditionnelle se composait de deux classes distinctes(3) :
– Al-Khaassa, ce qui signifie qu’ils sont des citoyens très spéciaux ou l’élite, par conséquent de leur richesse, leur pouvoir, leur proximité du Makhzen, ou leur influence religieuse. Parce que dans le Maroc antique, les khaassas étaient puissants et riches, ils étaient connus, communément, comme : ahl lHal wa l3aqd, littéralement ceux qui peuvent faire un nœud sur une corde et aussi le détacher ou dénouer, ce qui implique qu’ils prennent les décisions et résolvent les problèmes. En un mot la classe dirigeante.

– Par contre, la classe populaire fut appelée al-3aamma (la classe des gens qui sont le commun des mortels), ceux qui obéissent et suivent al-Khaassa sans rechigner.

Ainsi, la classification des groupes familiaux influents du Maroc d’antan était comme suit :

1. Les familles Makhzennienes (familles gouvernementales et officielles) :
Ces familles étaient traditionnellement au service du sultan, de son entourage et de son gouvernement en tant que fonctionnaires ou conseillers politiques, financiers ou militaires. Ils vivaient dans l’enceinte du palais (mechouar) parce que le monarque pouvait les demander à tout moment pour un conseil ou une mission. La composition de ces familles a connu un changement dramatique après la chute de Grenade en 1492, suite á la Reconquista et l’exode des Andalous vers le Maroc et les pays voisins. A leur arrivée, ils ont immédiatement offert leurs services au sultan, qui ne pouvait pas refuser une telle aubaine, vu leur expertise et expérience dans des domaines multiples, alors il les a intégrés dans son état-major permanent au lieu du personnel amazigh, et ce fut le début de l’animosité entre ceux groupes ethniques qui se poursuit encore aujourd’hui, bien que silencieusement et sournoisement. Outre les Andalous, l’autre groupe ethnique qui est passé au service du monarque et à la prééminence, ce sont les Juifs sépharades qui devinrent les diplomates, les financiers et les hommes d’affaires du sultan. Ils étaient connus, auprès de la population, sous le sobriquet Tujjaar as-Sultan (les hommes d’affaires du sultan), vu qu’ils s’occupaient des affaires commerciales et financières de l’état marocain et du monarque.

2. Tujjaar (familles commerçantes) :
Ces familles contrôlaient l’échange et le commerce avec les Européens et disposaient d’agents permanents à Madrid, à Paris et à Londres, et aussi, des navires, des bureaux commerciaux et des institutions financières. Ils avaient l’argent, l’autorité et l’amitié des Européens, donc, en quelque sorte, ils exerçaient beaucoup de pouvoir et avaient un accès direct au sultan. Il y avait des moments où ils n’ont pas partagé le point de vue du Makhzen et, par conséquent, ils ont retiré des produits de base du marché ; tels que : la farine, le sucre, l’huile et le thé et cette initiative tactique a conduit, inlassablement, à des émeutes dans les villes qui ont été étouffées dans le sang et le feu par le gouvernement. En fin de compte, de telles révoltes populaires ont résulté soit dans la volte-face du pouvoir ou soit, dans certains cas précis, à la destitution du monarque, en service, et l’intronisation à sa place d’un autre.

3. 9ouyyaads (familles de gouverneurs) :
Ils comprenaient les gouverneurs du sultan dans les provinces, qui exerçaient beaucoup de pouvoir et gouvernaient les régions du pays impitoyablement par l’épée et par le crime organisé et le racket. Ils ont souvent amassé des fortunes colossales par la corruption et la coercition. Ce groupe comprenait aussi les chefs militaires qui ont maté ou massacré la population récalcitrante au nom du sultan surtout dans la périphérie lors de campagnes militaires (mhalla).

4. Amghaars (familles de chefs tribaux amazighs) :
Seigneurs des tribus amazighes, ils sont très puissants et assez charismatiques. En général, ils sont élus par les clans de cette institutions sociale, pour une des deux raisons suivantes : leur richesse, basée sur la propriété des terres et des droits d’eau et/ou leur noble origine, ce qui signifie la descente d’une famille de savants religieux et les saints connus comme imrabdhen et, par conséquent, ils sont largement respectés par toutes les autres tribus. Les amghaars sont si puissants qu’ils peuvent déclarer la guerre à n’importe quelle autre tribu ou décider de chasser n’importe qui du territoire tribal pour insubordination, meurtre, adultère ou vol qualifié.

Le Maroc d’aujourd’hui

Dans le Maroc moderne, rien n’a changé, à cet égard, si ce n’est dans les apparences. Les khaassas prennent encore les décisions, exploitent les richesses du pays, garantissent l’emploi de leur descendants directs en leur léguant leurs positions dans le gouvernement et tous les privilèges que cela engendre. De cette façon, tout le pouvoir et l’influence que les khaassas ont finissent par être hérités par leurs enfants, ce qui accroît le pouvoir de la famille en entier et le perpétue à l’infini à l’ombre de l’establishment.

Les inégalités sociales endémiques au Maroc ont créé dans la périphérie un fort sentiment d’injustice (doulm) et d’humiliation (7ogra) choses qui ont poussé les habitants d’Alhoceima, Zagora et Jerada, à la contestation politique et la révolte sociale pour attirer l’attention de l’establishment sur leur triste sort. Sur ce sujet, Charlotte Bozonnet a écrit dans Le Monde du 17 mars 2018(4) :

« Le Maroc trouvera-t-il la parade ? En une année, le royaume a été confronté à une multiplication des mouvements sociaux d’ampleur. Dans le Rif, au nord du pays, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues, avant que la contestation ne se porte sur Zagora, dans le sud, puis, depuis décembre 2017, sur Jerada, une ville minière proche de la frontière de l’Algérie, à l’est.

Si ces mouvements s’inscrivent dans des contextes régionaux différents, tous ont en commun une même revendication de justice sociale – du travail, des services publics, la fin des privilèges – à laquelle le Maroc, qui se targue d’être une puissance africaine montante, va devoir répondre, sous peine d’être durablement fragilisé.

Le mouvement le plus important a été celui d’Al-Hoceima, dans le Rif, où, pendant près d’une année, d’octobre 2016 à juin 2017, les manifestations se sont succédé. C’est un drame individuel, presque un fait divers, qui a servi d’étincelle dans cette région historiquement marginalisée et réputée rebelle. Le 28 octobre 2016, un jeune vendeur de poissons, Mouhcine Fikri, 31 ans, est mort broyé par une benne à ordures alors qu’il essayait d’empêcher la police de détruire sa marchandise, pêchée illégalement. »

Derrière les apparences de la modernisation et du développement, le Maroc est resté tribal et patriarcal, et continue à l’être tout comme le reste du monde arabe, en général. L’avènement du triste Printemps arabe n’est que le résultat de cette flagrante anomalie sociale, tout comme la réapparition des mouvements salafistes et salafistes jihadistes provenant des cercles des sociétés pauvres et révoltées qui ont été toujours oubliées par les différents modèles de développement boiteux de la période postindépendance.

La société d’aujourd’hui, n’est nullement différente de celle d’hier, elle comprend, donc, deux classes sociales distinctes : les riches (Khaassas) et les pauvres (3ammas), bien que ces termes précis ne sont plus d’usage. Même la petite classe moyenne qui a existé dans les années 70 et 80 du siècle dernier fait, à l’heure actuelle, partie de l’histoire. Ainsi, la classe moyenne qui absorbe traditionnellement le choc entre les riches et les pauvres n’existe plus aujourd’hui et l’agitation sociale peut se produire à n’importe quel moment dans le pays.

Inquiétée par cet état d’affaire problématique, la Banque mondiale a demandé au Maroc de travailler dûment sur la distribution juste de la richesse nationale, pour permettre la création de la nécessaire classe moyenne qui, sans aucun doute est celle qui défend, bec et ongle, l’ordre établi.

Au sujet de l’existence de cette mythique classe moyenne, Florence Basty-Hamimi écrit dans un article intitulé : « Une classe moyenne au Maroc ? » publié dans Les Cahiers de l’Orient ( 2011/2 (N° 102), pages 31 à 42) (5):

« La classe moyenne au Maroc existe-telle vraiment ? La question se pose pour deux raisons : tout d’abord, parce que cette catégorie sociale paraît très réduite et très fragile, ensuite, parce que l’on peut difficilement parler d’« une » classe moyenne étant donné la diversité des modes de formation et de situations socioéconomiques des « classes moyennes ». Le pluriel semble donc indiqué pour parler de cette partie de la population, même si l’ambition reste l’émergence d’une classe moyenne.

Pour le Maroc, l’enjeu de l’émergence de cette classe moyenne est triple : politiquement, il s’agit de former une classe citoyenne qui pourrait être la clé du renouvellement politique et qui participerait davantage au débat public et aux processus électoraux, économiquement, il faut élargir un marché marocain que l’on sait étroit (bien que les statistiques sur les revenus et le pouvoir d’achat demeurent lacunaires), et enfin socialement, il s’agit de proposer un vrai système de promotion sociale. »

Les khaassas ont une mentalité de prédateurs ; ils ont toujours œuvré de manière à profiter des pauvres en les humiliant (7ogra) et en exerçant sur eux leur pouvoir hérité et illimité (tadalloum), tout en les arnaquant pour continuer à alimenter leur fortune colossale. De cette façon ils ont réussi à institutionnaliser la corruption. Si vous voulez un service, vous devez payer pour l’avoir. C’est comme ça que la corruption est devenue monnaie courante (le nom qui lui est octroyé est : Hlawa, traduit par douceur, preuve qu’il n’y a aucune extorsion pour l’obtenir) pour pouvoir accéder aux dits droits. Par conséquent, on ne peut parler de « droits », mais plutôt de « privilèges » achetés rubis sur ongle.

Les privilèges rentiers des khaassas engendrent aussi une autre pratique immorale, celle du népotisme, qui est le résultat de la fameuse croyance tribale arabe : « moi et les miens d’abord et toujours (ounsor akhaka daliman aw madlouman) ». Le népotisme est presque devenu un droit constitutionnel dans le sens où lorsque les ministres prennent leurs fonctions, ils obtiennent, apparemment, comme cadeau de bienvenue des possibilités d’octroi d’emploi pour leur famille et amis ou bien, finalement, le droit de vendre ces emplois sur le marché noir en échange d’argent sonnants et trébuchants.

Si vous voulez que les choses de votre vie quotidienne soient fluides, vous devez avoir un piston ou azettat (connu au Moyen Orient comme wasaata, ce qui signifie intermédiaire), qui vous facilitera l’accès à une multitude de privilèges en contrepartie d’une somme d’argent. Le khaassa utilise son pouvoir pour faire en sorte que vos demandes soient réalisées en un temps record, et combler les désirs de votre cœur. C’est pour cela que lorsque les personnes vous demandent quel est votre nom de famille, ce qu’ils veulent réellement savoir c’est si vous êtes réellement importants dans la société et dans l’establishment, et, à partir de là, vous demander si vous pouvez les aider, si nécessaire, en agissant comme un piston.

L’égalité est une fiction

Vous pouvez être médecin, ou ingénieur ou professeur, mais si vous n’êtes que 3amma, vous n’apporterez rien à la population en général tant que vous avez pas le pouvoir de piston des khaassas. Le Maroc et le reste des pays arabes resteront tribaux et non démocratiques tant qu’ils ne reconnaîtront pas les personnes par leur mérite et valeur (méritocratie), et non par leur descendance, statut social et richesse (noblesse).

Pour la plupart des gens au Maroc aujourd’hui, l’égalité des opportunités et des chances, les droits constitutionnels, et l’équité ne sont que des concepts de fiction qui n’appartiennent pas à la réalité, même s’ils sont écrits noir sur blanc dans la constitution de 2011(6) :

Article 6 :

La loi est l’expression suprême de la volonté de la nation. Tous, personnes physiques ou morales, y compris les pouvoirs publics, sont égaux devant elle et tenus de s’y soumettre.

Les pouvoirs publics œuvrent à la création des conditions permettant de généraliser l’effectivité de la liberté et de l’égalité des citoyennes et des citoyens, ainsi que de leur participation à la vie politique, économique, culturelle et sociale.

Pour la Banque mondiale, il y a un espoir quant à un recul progressif de l’indice de la pauvreté dans le pays(7) :

« Entre 2010 et 2015, le Maroc a enregistré une forte baisse de la pauvreté ; la tendance devrait se poursuivre, mais son rythme devrait nettement ralentir selon les prévisions fondées sur le PIB par habitant. En 2019, l’extrême pauvreté mesurée en fonction du seuil de pauvreté international de 1,9 dollar PPA se situera légèrement en deçà de 1 %, tandis que la pauvreté mesurée en fonction du seuil de 3,2 dollars PPA s’établira juste au-dessus de 6 %, ce qui est certainement une amélioration bien modeste par rapport aux 6,36 % prévus en 2018. »

Est-il toujours que pour cette institution internationale de Bretton Woods un retard accusé dans la mise en œuvre des importantes réformes structurelles et financières aurait un effet négatif sur le potentiel de croissance, ce qui pourrait exacerber les tensions sociales :

« L’instabilité économique menace aussi le bien-être des ménages, en particulier des personnes dont les dépenses de consommation dépassent à peine le seuil de pauvreté ; un petit choc négatif suffirait à refaire plonger ce groupe dans la pauvreté. Le pourcentage de la population « vulnérable » à la pauvreté dépend du seuil retenu pour les dépenses des ménages. Si l’on utilise un seuil de dépenses de 5,5 dollars PPA, le nombre de pauvres et de personnes qui, sans l’être, sont exposées à le devenir est remarquablement élevé : plus de 25 % de la population sont concernés, ce qui signifie que près de 10 millions de Marocains sont pauvres ou menacés de le devenir. »

Les Marocains non-nantis espèrent aujourd’hui, de tout cœur, que le nouveau plan de développement, en cours de réalisation par une commission spécialisée, leur apportera la justice sociale, tant souhaitée, un état de méritocratie en mettant fin au système des castes précitées, l’égalité territoriale (centre vs périphérie), l’égalité des sexes, l’égalité des cultures ( reconnaissance effective de la culture amazighe par le développement économique du hinterland) et l’égalité générationnelle (autonomisation de la jeunesse).

Espérons, toutefois, que la réforme de la commission en question ne fera pas pschitt comme la réforme de la régionalisation avancée. Amen.

Vous pouvez suivre le Professeur Mohamed CHTATOU sur Twitter : @Ayurinu

Références :

  1. Jean-Claude Santucci « Le multipartisme marocain entre les contraintes d’un « pluralisme contrôlé » et les dilemmes d’un « pluripartisme autoritaire » »,Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, nos 111-112,‎ mars 2006.
  2. http://amadalamazigh.press.ma/fr/le-jurassic-park-politique-du-maroc/
  3. El Mansour, Mohamed. 1990. Morocco in the Reign of Mawlay Sulayman. Kingston Pr.
  4. Charlotte Bozonnet. Le Monde du 17 mars 2018.
  5. Florence Basty-Hamimi . « Une classe moyenne au Maroc ? » publié dans Les Cahiers de l’Orient ( 2011/2 (N° 102), pages 31 à 42).
  6. http://www.sgg.gov.ma/Portals/0/constitution/constitution_2011_Fr.pdf
  7. (Maroc : rapport de suivi de la situation économique (Avril 2019) https://www.banquemondiale.org › morocco › publication).

Bibliographie :

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– AMAHAN A. (1998), Mutations sociales dans le Haut Atlas : les Ghoujdama, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’Homme.
– DOI : 10.4000/books.editionsmsh.6412
BELARBI A. (1987) (dir.), Portraits de femmes, Casablanca, Éditions le Fennec, Collection Approches.
– BELGHITI M. ([1969] 1978), « Les relations féminines et le statut de la femme dans la famille rurale dans trois villages de la Tessaout, Études sociologiques sur le Maroc », Bulletin économique et social du Maroc, pp. 289-361.
– BELGHITI M. & A. Tamou (1971), « La ségrégation des garçons et des filles à la campagne », Bulletin économique et social du Maroc, vol. XXXIII, n° 120-121, p. 81-144.
– BOUGHALI M. (1974), La Représentation de l’espace chez le Marocain illettré, Casablanca, Éditions Afrique-Orient.
– BOURQIA R. & N. HOPKINS (1991) (dir.), Le Maghreb : approches des mécanismes d’articulation, Rabat, Éditions Dar al Kalam.
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– HAMMOUDI A. (1988), La Victime et ses marques, Paris, Éditions du Seuil.
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